Un cabinet de curiosités, kézaco ?
« Apparus à la Renaissance en Europe, les cabinets de curiosités sont l’ancêtre des musées et des muséums. Ils ont joué un rôle fondamental dans l’essor de la science moderne même s’ils gardaient les traces des croyances populaires de l’époque (il n’était pas rare d’y trouver du sang de dragon séché ou des squelettes d’animaux mythiques). L’édition de catalogues qui en faisaient l’inventaire, souvent illustrés, permettaient d’en diffuser le contenu auprès des savants européens »1
Les cabinets de curiosités étaient des pièces, ou parfois des meubles, où étaient entreposées et exposées des «choses rares, nouvelles, singulières», pour reprendre la définition du Littré : on y trouvait un mélange hétéroclite comprenant
- des éléments minéraux : pierres précieuses, fossiles, pierres étranges comme les héliotropes, les fulgurites
- des éléments animaux : empaillés, séchés, carapaces, cornes, dents,…
- des éléments végétaux : herbiers, fleurs rares ou exotiques,…
- des éléments fabriqués : antiquités, médailles, œuvres d’art, armes, instruments scientifiques, automates, …
- des éléments mythiques… comme une corne de Licorne…
L’une de leurs fonctions était de faire découvrir le monde, y compris lointain (dans le temps et l’espace), de mieux le comprendre, ou de confirmer des croyances de l’époque.
Le cabinet de curiosité sera ici centré sur la famille, son histoire et ses histoires, ses légendes, ses us et coutumes, son évolution, ses objets fétiches, ses croyances… et toute autre anecdote, trouvaille ou fait réel qui permettra de s’étonner, se réjouir, s’enrichir et parfois de prendre du recul et de revisiter ses propres représentations.